Sujet: every word is a word too (jaeden) Mer 6 Mar - 19:18
every word is a word too.
Un soleil rayonnant ornait le ciel de Honolulu aux nuances bleues bien prononcées. Des cieux dont la mer reflétait toutes les dorures et qui donnaient à la plage un air de vacances. L'écume des vagues bien présentes s'échouait sur le sable fin. C'est dans ce paysage idyllique qu'évoluait Scarlett Moriarty depuis le début de l'après-midi. Vêtue d'une combinaison, cette jeune lycéenne examinait de la plage les mouvements de la grande étendue d'eau, repérant les vagues qui méritaient le plus son attention. A ses côtés, une planche de surf cirée de wax de circonstances trônait sagement en attendant impatiemment une utilisation prochaine. Il n'en fallut pas plus pour que Scarlett repère ce qu'elle attendait impatiemment depuis une bonne demi-heure ; une vague arrivait au loin ayant toutes les caractéristiques d'une bonne vague pour surfer. Sans plus attendre, l'hawaïenne attrapa sa planche et se précipita dans l'eau alors que d'autres surfer s'y engouffraient à leur tour. L'eau entourant son corps, la jeune femme attendit alors, assise sur sa planche, que la vague soit à niveau avant de se lever de se surfer comme elle n'avait jamais surfé auparavant. Un sentiment de liberté et de bien-être envahissait ses entrailles et Scarlett ne put que négliger le fait que de nombreuses personnes n'avaient très certainement pas connaissance de cette sensation qui pouvait envahir un sportif. Malheureusement, ces moments se révélaient être courts et il fallait toujours attendre qu'une autre excellente vague pointe le bout de son nez afin de ressentir de nouveau ces sensations divines. Penaude, Scarlett sortit de l'eau, imitant de cette manière bons nombres de sportifs qui affichaient la même mine que la jeune sportive. Elle ouvrit le haut de sa combinaison qui laissa apparaître un haut de maillot bain aux couleurs chaudes et ensoleillées du pays. Elle se laissa alors tomber sur sa serviette de bain, préalablement étalée, aux côtés de la planche que la brune venait d'abandonner et sortit de son sac son téléphone portable, envoyant des messages à sa meilleure amie tout en guettant une nouvelle vague. Confortablement installée sur sa serviette, le corps ruisselant de sel, un bon libre et son téléphone sur ses genoux, Arabella Scarlett songea que cette après-midi était en perspective une après-midi particulièrement calme, sans l'ombre d'un nuage venant cacher un si joli soleil. Cependant, les apparences étaient toujours et particulièrement trompeuses et la jeune Moriarty eut la joie de déchanter lorsque Jaeden Ashford, son "meilleur" ami apparut à son tour sur la plage. Scarlett soupira. Leur relation se dégradait au fur et à mesure du temps, et la raison lui demeurait inconnue. Chose qui la rendait parfaitement irritable. Ce qui n'était pas forcément vivable au quotidien. Quoi qu'il en soit, le regard insistant que la jeune fille portait sur le garçon allait suffire pour que le jeune homme vienne la rejoindre avec une belle remarque acerbe qu'il lui réservait depuis quelques temps.
made by pandora.
D. Jaeden Ashford
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Sujet: Re: every word is a word too (jaeden) Mer 6 Mar - 20:41
only you
Le temps parfait. Toutefois si vous avez passé quelques années à Paris, vous en arrivés à qualifier un jour de soleil et 20°C comme un temps parfait. Mais je n’étais pas à Paris, et encore moins en France. Retour au bercail, bonjour Honolulu. Plages de sable fin, soleil brulant, eau transparente et filles faciles. Je me plaisais ici. Et puis il s’agissait de mon vrai chez moi, j’vais beau m’être immergé dans la peau d’un parisien, je restais un natif d’Hawaï. Enfin bref, tout ça pour dire qu’aujourd’hui il faisait un temps de rêve, comme tous les trois-cents soixante quatre jours. Je n’étais pas aller à la plage depuis un moment et je dois dire que ça me manquait assez. L’air marin, le sable qui s’installe dans les vêtements, les gosses qui courent partout, les vieilles qui pensent que le topless c’est encore de leurs âges : toute ces conneries quoi. J’avais enfilé la première tenue qui m’était tombé sous la main, et lunettes sur le bout du nez j’avais quitté mon appartement. J’avais beau m’être préparé en moins de dix minutes, il fallait avouer qu’en toutes circonstances j’étais classe et attirant. C’était décidé, je comptais bien me trouver un coup pour ce soir. Appelé Romane ne me tentait pas plus que ça je l’avais suffisamment emmerdé pour le mois, et appelé Maxyne encore moins. Je ne savais pas pourquoi mais quand j’étais avec elle j’avais envie de plus qu’une simple partie de jambe en l’air et c’était ça le problème. Je n’avais nullement envie de revivre la même situation qu’avec Scarlett : l’amour. C’est pour ça que depuis quelques jours je tentais tant bien que mal de l’éviter, à mon plus grand déplaisir. Une fois à la plage je rejoignais le bar repérant au passage mes, peut-être, futurs cibles. J’hélai le serveur et lui demandait d’offrir un verre à une blonde assise quelques mètres plus loin. Par la suite je la rejoignais, entamait la conversation et puis le bla, bla habituel. Histoire de brisé la glace. Je cessais de la fixer, détournant le regard et je reconnus une silhouette familière. Scarlett. Elle semblait me fixer depuis un petit moment. Je laissais mon numéro à la blonde dont je ne connaissais toujours pas le nom et rejoins Scarlett. Tu viens illuminer ma journée Scarlett, très ennuyeuse jusqu’à ce que j’te croise ironisais-je.